A.N – Publié le 16.02.2017, 21h20 – MAJ le 16.02.2017, 22h10
Le quartier du Val Fourré à Mantes-la-Jolie a été le théâtre dans la nuit de dimanche à lundi dernier de scènes de violences. Les forces de l’ordre ont été prises à partie dans le secteur des peintres-médecins par plusieurs jeunes.
Appelées pour assurer la sécurité des pompiers venus éteindre un feu de poubelle, ils ont essuyé des pierres et d’un cocktail Molotov. Ils ont répliqué avec leur flash-ball et leur lanceur de grenades assourdissantes, tirant trente-neuf fois pour se défendre.
Depuis, le Val Fourré est calme ce qui n’est pas le cas dans d’autres banlieues de la région Parisienne. Ces derniers mois pourtant, la cité classée sensible par les services de l’État avait été le théâtre d’émeutes.
Pour beaucoup d’habitants, il faut y voir l’effet « ESR (Expérimentation de Sécurité Renforcée) » qui se traduit notamment par la présence accrue des forces de l’ordre dans les rues du quartier et par le survol régulier d’un hélicoptère et de drones.
« Là il y a trop de flics partout, on ne peut rien faire » confie un ancien émeutier âgé d’une vingtaine d’années. Un autre avoue avoir changer ses habitudes au volant : « je change de chemin tous les jours pour éviter de me faire contrôler dans les différents barrages ».
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