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Budget 2025 : le maire de Magnanville Michel Lebouc crie son « ras-le-bol »

Budget 2025 : le maire de Magnanville Michel Lebouc crie son « ras-le-bol »

Aboubakry N’diaye – Publié le 15.10.2024, 18h10

Présenté en Conseil des ministres ce jeudi 10 octobre 2024 par Antoine Armand, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, et par Laurent Saint Martin, ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget et des Comptes publics, le projet de loi de finances 2025 présente les choix fiscaux et budgétaires du Gouvernement pour l’année 2025.

Budget 2025 : constat et objectifs

Un constat : sans effort de redressement, le déficit public pourrait atteindre environ 7 % du Produit Intérieur Brut (PIB) en décembre 2025. Afin d’y remédier, le Gouvernement propose une série d’actions pour ramener le déficit à 5 % du PIB d’ici fin 2025.

Pour y parvenir, des mesures de maitrise budgétaire de 60,6 milliards d’euros sont proposées dans le projet de loi de finances 2025, avec en détail :

  • 41,3 milliards d’euros de réduction des dépenses publiques dont 21,5 milliards pour l’État, 14,8 milliards pour la Sécurité sociale et 5 milliards pour les collectivités territoriales.
  • 19,3 milliards d’euros d’augmentation des recettes via des contributions fiscales exceptionnelles, temporaires et ciblées.

Ci-dessous le communiqué du maire Michel LEBOUC  : 

Budget 2025 : nos collectivités face à un nouveau coup dur.

Le projet loi de finances 2025, présenté par le gouvernement s’annonce comme un véritable coup de massue pour nos collectivités locales, qui se voient extorquer  au total 5 milliards d’euros.

À titre d’exemple, la communauté urbaine GPSEO se verra prélevée de 4 millions d’euros. Le gouvernement s’apprête à asséner un coup brutal aux collectivités territoriales.

Sous couvert d’un prétendu mécanisme de précaution, c’est en réalité, un véritable braquage de 3 milliards d’euros qui se prépare sur 450 collectivités, sacrifiant ainsi les services publics de proximité sur l’autel  de l’austérité  budgétaire.

Comble du cynisme, le fond vert, censé financer la transition écologique, se voit amputé de 1,5 milliards d’euros. Cette perspective irresponsable démontre le mépris total du gouvernement pour l’urgence climatique et le bien-être des générations futures.

Ces mesures rétrogrades, ne sont rien de moins qu’une déclaration, allant à l’encontre de nos villes, nos services publics, contre les citoyens. En asphyxiant notre capacité d’investissement, c’est tout l’édifice  de notre modèle social qui sera démantelé : nos écoles, nos associations, nos transports en commun, notre politique culturelle… Tout ce qui fait la richesse de notre vie collective est menacé. Aussi, la baisse  de la (DGF) quii constitue la principale dotation de fonctionnement de l’état aux collectivités , dans un contexte d’inflation galopante , étrangle un peu plus notre commune, notre département déjà exsangues. Ces attaques en règle contre nos territoires et nos communes ne visent qu’à faire payer nos administrés. 

Il est temps de dire stop à cette politique de classe, qui détruit nos services publics, et appauvrit nos collectivités ! »

mantes-actu.net