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Gargenville – Violeur remis en liberté : le parquet de Versailles fait appel

Gargenville – Violeur remis en liberté : le parquet de Versailles fait appel

Aboubakry N’diaye – Publié le 24.07.2018, 17h20

Le parquet du tribunal de grande instance de Versailles a annoncé ce mardi avoir fait appel de la remise en liberté de Fabien S., suspecté d’avoir violé plusieurs enfants a-t-on appris du Parisien.

Le violeur en série âgé de 26 ans avait été arrêté mercredi dernier à Gargenville puis remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire par le tribunal de Versailles. Cette décision a provoqué la colère des enquêteurs.

Le pédophile, est décrit comme « dangereux » et a fait des victimes dans toute la France. Cinq garçons âgés de 8 ans à 14 ans ont été recensées dans le Nord et dans le sud de la France, mais il y en aurait sans doute beaucoup plus. Lors de son audition Fabien S. a admis être »excité par les jeunes enfants » et s’est défini lui-même comme un « chasseur, un prédateur ».

Les fonctionnaires avaient mené une perquisition au domicile de son compagnon où il vivait. Ils avaient découvert 400 vidéos pédopornographiques mettant en scène des viols sur des enfants âgés de 2 ans à 10 ans, soit un volume de 65 gigas de viols et d’agressions sexuelles.

Le violeur présumé est facteur à Andrésy (Yvelines) et avait mis au point plusieurs modes opératoires pour assouvir ses pulsions. Il écumait en été les campings du sud de la France pour repérer les garçons laissés seuls selon Le Parisien.

En 2010, à 18 ans, il a ainsi pratiqué une fellation sur un garçon de 8 ans dans un camping de Fréjus (Var) en profitant de l’absence des parents du garçon. L’expertise psychiatrique a mis en évidence une « dangerosité criminologique très importante » chez cet individu inconnu.

Dans un communiqué diffusé ce mardi, le parquet de Versailles « confirme l’ouverture d’une information judiciaire et la mise en examen, vendredi 20 juillet 2018, d’un homme de 26 ans des chefs de viols sur mineurs de moins et de plus de quinze ans, agressions sexuelles sur mineurs de moins et de plus de quinze ans, détention, acquisition et fixation ou enregistrement d’images ou de représentations d’un mineur présentant un caractère pornographique ainsi que de propositions sexuelles à un mineur de moins de quinze ans par un moyen de communication électronique ».

Selon Le Parisien, c’est désormais à la chambre de l’instruction d’examiner le dossier et de décider, ou non, du placement en détention provisoire du suspect. Une procédure qui n’est pas suspensive. La décision doit être rendue dans les quinze jours. D’ici là, l’homme doit se soumettre à un contrôle judiciaire dont les modalités n’ont pas été précisées.

mantes-actu.net

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