International : l’Azerbaïdjan, terre d’accueil pour les étudiants

Aboubakry N’diaye – Publié le 12.12.2017, 06h00

Dans une étude récente 22% des étudiants français envisagent de passer leurs études à l’étranger. Une grande majorité prévoit de passer par des dispositifs européens comme ERASMUS.

La principale motivation de ces jeunes est d’améliorer leur niveau d’anglais et d’inscrire dans leur C.V. une expérience à l’étranger qui est toujours très bien vue dans les grandes entreprises internationales.

« …nous aimons la France et les jeunes Français… »

L’Azerbaïdjan a développé ces dernières années de nombreux échanges entre jeunes et des partenariats avec des universités françaises, comme l’UFAZ (Université Franco-Azerbaïdjanaise) qui est un partenariat avec celles de Rennes et Strasbourg.

En compagnie d’une délégation française, la rédaction de Mantes Actu a visité l’UFAZ ainsi que l’académie diplomatique de Bakou (Ndlr, équivalent de l’ENA en France).

Nous avons été étonné dans un premier temps de l’amour de ce pays pour la France, qui est le deuxième pays à avoir reconnu l’indépendance de l’Azerbaïdjan, le 31 décembre 1991.

À chaque discussion ou rencontre, la population ne manquait pas d’éloges à l’égard des Français : «nous aimons la France et les jeunes Français» a déclaré le recteur de l’académie diplomatique, qui finance l’intégralité des frais de scolarités, le logement, le voyage… des étudiants étrangers*.

Les inscriptions se font sur le site internet www.ada.edu.az : remplir le dossier d’inscription et si le niveau de l’étudiant est suffisamment bon pour suivre la formation, le candidat recevra un mail pour un entretien Skype qui permettra de valider définitivement son inscription.

Des infrastructures neuves et innovantes

Une fois sur place les étudiants pourront suivre des cours dans des infrastructures neuves avec des équipements derniers cris. Bakou a reconstruit l’intégralité de ses bâtiments ces dernières années, adaptés aux personnes à mobilité réduite et entièrement connectés aux nouvelles technologies.

Lors de ce séjour, nous avons pu échanger avec Marion, une étudiante qui partage son appartement de 115 m² avec deux étudiantes (Finlandaise, Américaine). Rapidement acclimatée, Marion a insisté sur la vie étudiante très riche sur place et le nombre important de structures culturelles et sportives dans cette capitale de 2 millions d’habitants.

Même si l’Azerbaïdjan a sa langue officielle, ce pays du Caucase a choisi d’organiser l’intégralité de son programme universitaire en anglais, une langue parlée aujourd’hui par tous les Bakinois.

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