Journée de la Femme 2023 : Mantes Actu rend hommage à 10 femmes inspirantes

Aboubakry N’diaye – Publié le 08.03.2023, 06h00

La Journée internationale des droits des femmes 2023 est programmée aujourd’hui, mercredi 8 mars avec pour thème « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». Comme en 2022 Mantes Actu a décidé de rendre hommage à 10 femmes inspirantes qui oeuvrent au quotidien sur le Mantois, dans la vallée de la Seine et même dans le sport à l’international.

1 – Sophie Primas, sénatrice LR des Yvelines

Sophie Primas est Ingénieure en Agriculture (1986) et Titulaire d’un Master en Marketing Gestion de l’Essec ( 1987). Après environ 25 ans d’activité professionnelle dans le secteur privé, à l’étranger puis alternativement dans la Grande Distribution et dans les groupes d’Etudes de marché , Sophie Primas se consacre en 2011 totalement à la vie politique nationale.

Élue pour la première fois à Aubergenville en 2001, elle occupe les postes d’adjointe au maire en 2001, puis en 2008.  Elle devient Députée de la 9ème circonscription des Yvelines en 2010 suite au décès de Henri Cuq dont elle était la suppléante, puis Sénatrice en 2011. Elue maire d’Aubergenville en 2014, elle doit quitter cette mission en 2017 suite à l’application du non cumul des mandats.

Elle est aujourd’hui Sénatrice des Yvelines et Présidente de la commission des Affaires Économiques du Sénat. Première femme Présidente de cette commission des Affaires Économiques au Sénat et 1ère femme de son groupe politique (Les Républicains ) à être Présidente de commission.

« Depuis 1982, le 8 Mars est devenu en France officiellement la Journée Internationale des Droits des Femmes » confie Sophie Primas. « 24 petites heures pour se pencher sur les droits de la moitié de l’Humanité..c’est si peu et pourtant si fondamental.  Un moment unique pour évaluer le chemin parcouru, appréhender les droits à conquérir au sein même de notre pays, comme la protection des femmes contre les violences, la non discrimination salariale, l’accès des femmes à toutes les formations et tous les métiers.

Un moment unique pour soutenir toutes les femmes d’autres pays, qui, souvent au péril de leur propre vie, sous nos yeux, luttent pour leur sécurité,  leur intégrité et leur simple droit à exister, à ne pas être « effacées » . Mes pensées en 2023 vont particulièrement aux Iraniennes, aux Afghanes, aux Ukrainiennes. »

2 – Aurélie Le Floch, Sapeur-Pompier Professionnel

Âgée de 41 ans, Aurélie Le Floch est mariée et mère de deux enfants. Â l’âge de 19 ans, elle a intégré le centre de secours de Vallauris Golf Juan dans les Alpes-Maritimes en tant que sapeur-pompier volontaire.

Passionnée et motivée, elle a obtenu son concours de sapeur-pompier professionnel en 2002 en région parisienne. Son premier poste fut au sein du centre de secours principal (CSP) de Poissy en tant que première femme professionnelle.

Après un passage au sein du centre de traitement de l’appel (le 18), elle a intégré le centre de secours de Bonnières-sur-Seine.

Depuis 2021, Aurélie est adjudant au CSP Magnanville, l’un des centres les plus importants du département. « Je suis fière d’être au sein de ce centre dans lequel je peux m’épanouir pleinement. En effet, il est le reflet de notre métier de par sa diversité opérationnelle. Le travail en équipe et le fait de donner du sens a ce que nous faisons rend ce métier d’autant plus passionnant. »

3 – Chantal Cippelletti, présidente de Blues-sur-Seine

Au terme d’un long parcours de bénévolat dans différentes structures, association de parents d’élèves, centre ados puis conseillère municipale et maire adjointe à la culture à Gargenville, Chantal Cippelletti est, depuis 2019, la présidente de Blues-sur-Seine

« En ce qui me concerne, le 8 mars n’est pas la Journée de la Femme, ni la Saint-Valentin mais la Journée internationale des Droits de la Femme. Elle permet de mettre en lumière la lutte pour le droit des femmes et pour la fin des inégalités par rapport aux hommes. En France aujourd’hui, les femmes peuvent étudier, voter, être élues… mais la parité est encore loin : seulement 37 % de députées à l’Assemblée Nationale, 39 % de femmes dans les Conseils d’Administration, plus de 26 féminicides depuis le 1er janvier 2023…

Le droit des femmes est fragile et constamment remis en cause dans le monde : recul du droit à l’avortement aux Etats-Unis, viol comme arme de guerre en Ukraine, interdiction d’aller à l’école en Afghanistan entre autres exemples. Le 8 mars permet de réaffirmer l’importance de la lutte pour le droit des femmes dans l’espoir de forger, pour nous tous, un avenir durable.

4 – Alisson Da Silva, association maintien à domicile (AMD)

Alisson Da Silva est mère de trois enfants. Cette femme de 41 ans est investie depuis 20 ans dans le maintien à domicile des personnes âgées et handicapées. Elle travaille depuis ses 22 ans pour l’association AMD en tant qu’auxiliaire de vie afin d’apporter le confort et le bien-être aux personnes qui en ont le plus besoin, une vocation pour elle. 

Soucieuse d’enrichir connaissances et compétences, Alisson a passé sa formation de responsable de secteur. Elle a occupé ce poste durant treize années. Elle est également membre du CCAS de la commune où elle réside. Le lien social, l’aspect humain de son métier est un élément moteur dans son parcours professionnel.

Depuis un an, elle a acquis le poste de responsable d’entité de l’association AMD. Fière du chemin qu’elle a parcouru, dans un milieu essentiellement féminin, qui a porté cette association depuis 1998, apportant de l’aide à des centaines de personnes. 

En 2023, il est malheureux de voir qu’à travers le monde que les femmes sont toujours dans l’obligation de battre pour leurs droits. L’égalité entre les hommes et les femmes ne devrait pas être un droit mais une nécessité. 

5 – Moumni Anissa, fondatrice et présidente de l’association Pluri’Elles à Aubergenville

Native de Chanteloup-Les-Vignes, Anissa Moumni est la fondatrice et président ede l’association Pluri’Elles à Aubergenville créée le 8 mars 2014 afin de lutter contre l’isolement des femmes et de leur famille. 

Qu’elles soient « fille de… « , »femme de … » « mère de… » etc… ceux sont des femmes Pluri’Elles, car plusieurs cordes à leur arc ! Depuis plusieurs années, les femmes se battent, pour faire reconnaître et faire valoir leurs droits… leur droit d’exister,  leur droit d’être reconnue dans la société.

Aujourd’hui, en 2023, il reste beaucoup à faire !… Reconnaître par exemple, le sacrifice que beaucoup de femmes font en mettant entre parenthèses leur activité professionnelle ou leur passion, pour pouvoir s’occuper pleinement de leur-s enfant-s , que ce soit par faute de mode de garde ou par choix délibéré.

Lorsqu’on voit que dans certains pays, les femmes ont le droit à des congés pour allaitement, des congés pour les périodes de règles ou encore l égalité salariale par exemple….on se dit qu’il reste beaucoup à parcourir !!

La femme d’aujourd’hui sait être indépendante,  elle est pleine de combativité,  elle est capable de gérer plusieurs situations différentes , elle se sent concernée par ce qui se passe en société  et surtout, elle est courageuse et humaine!

Mais malheureusement, la société ne reconnaît pas toujours ses valeurs et il serait grand temps d’accorder une réelle reconnaissance sur tous ces points évoqués.

« Les femmes sont au cœur de la vie » et c’est grâce à elles et leur vision des choses, qu’elles réussissent à rendre le monde meilleur 

6 – Céline Cherel, entrepreneur, fondatrice école Montessori, Trésorière à la CCI de Versailles

Née le 15 décembre 1973 à Mantes la Jolie, j’ai grandi dans une famille d’entrepreneurs. Mes parents étaient respectivement entrepreneur individuel et commerçante. Depuis toute petite, j’ai été attirée par le conseil et la finance, et c’est donc tout naturellement que j’ai décidé de me lancer dans des études d’Expertise Comptable. J’ai commencé ma carrière en faisant mes premières armes dans divers Cabinets d’Expertise, avant de m’orienter vers la Direction financière, la gestion et le conseil. J’ai travaillé pour des entreprises telles que CHAPITRE.COM, Groupe DENON France, et bien d’autres.

Il y a 17 ans, j’ai créé mon propre Cabinet d’Expertise Comptable, où j’ai dispensé des cours de comptabilité, gestion et finance au CNAM, ainsi que dans diverses écoles, du BEP à BAC + 5.

À la naissance de ma fille, j’ai commencé à me former à la pédagogie Montessori, une pédagogie en parfait accord avec mes convictions. C’est donc tout naturellement que j’ai vendu mon cabinet pour me lancer dans une nouvelle aventure : la création d’une école Montessori.

Depuis Novembre 2021, je suis Trésorière de la CCI Yvelines Versailles. J’ai toujours été convaincue qu’il était important de donner une chance aux personnes désireuses d’apprendre et d’entreprendre. Pendant plusieurs années, j’ai pensé à rentrer à la CCI, mais l’occasion ne s’était jamais présentée. À bientôt 50 ans, j’ai finalement décidé que c’était le moment de contribuer à cette mission d’utilité publique, en apportant ma pierre à l’édifice.

Je suis heureuse d’avoir pu partager mon parcours avec vous aujourd’hui, et j’espère que mon expérience pourra inspirer d’autres personnes à se lancer dans des projets qui leur tiennent à cœur.

7 – Sabrina Benaddi, responsable immobilier régional chez LIDL

De la finance d’entreprise à l’immobilier. Ma mission : promouvoir et de développer l’enseigne Lidl sur le territoire des Yvelines et sourcer de nouvelles entreprises dans ce territoire pour la gestion de nos bâtiments et l’entretien courant

Présente chez LIDL depuis 2012, j’ai pu occuper 3 postes au siège. Depuis 2021 sur le territoire des Yvelines, j’exerce le métier passionnant de responsable immobilier régional. Je suis en charge de l’animation d’un service composé de développeurs foncier, d’ingénieurs technique en charge de construction de nouveaux supermarchés et de facility manager en charge de l’entretien courant et des maintenances de 57 supermarchés

Mon objectif : développer de nouveaux points de vente afin de proposer aux clients une expérience d’achat avec le meilleur rapport qualité/prix dans des bâtiments orientés développement durable grâce aux investissements de mon enseigne (installation de bornes  de recharge pour véhicule électrique, relais colis. J’ai rejoins cette enseigne il y a près de 10 ans.

J’ai eu la chance de participer au passage du Hard Discount au modèle généraliste de proximité tant au niveau de l’immobilier que du commerce) Mes mots clés : persévérance, équité, travail, investissement

8 – Bénédicte Simon, footballeuse professionnelle à la Juventus de Turin (Italie)

Native du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, l’ancienne défenseure du Paris Saint-Germain Bénédicte Simon s’est engagée en début d’année 2023 avec la Juventus FC. 

Bénédicte Simon a fait ses débuts au FC Mantois avant de découvrir la Division 2 en 2015, sous les couleurs du FC Aurillac-Arpajon. Un an plus tard, elle s’était engagé avec le Stade de Reims quatre saisons puis a rejoint le club de la capitale à l’été 2020.

Lors de la saison 2021-2022, Bénédicte Simon fut prêtée en Espagne pour évoluer sous les couleurs de l’Atlético Madrid. Sous les couleurs du Paris Saint-Germain, elle a disputé 10 rencontres toutes compétitions confondues.

9 – Dalila Djahel, conseillère principale d’éducation à Mantes-la-Jolie

Née à Mantes-la-Jolie, Dalila Djahel a grandi dans la cité du Val Fourré à Mantes-la-Jolie. Après avoir passé toute sa scolarité au collège Paul Cézanne puis au lycée Saint Exupéry de Mantes-la-Jolie,  elle a effectué ses études supérieures au sein de l’université Paris X à Nanterre (Hauts-de-Seine) tout en œuvrant parallèlement en tant qu’animatrice dans les centres de loirs de Mantes. 

Après avoir acquise plus de 20 ans de carrière dans l’éducation nationale principalement en quartiers prioritaires politique de la ville tels que Sarcelles, Trappes, Chanteloup-les Vignes…, Dalila Djahel est revenu sur le bassin du Mantois.

Actuellement conseillère principale d’ éducation au collège innovant de Mantes-la-Jolie,  elle a su établir une véritable relation de confiance avec ses élèves et leurs parents avec comme mission première, la réussite des collégiens. Cette journée du 8 mars représente pour moi une belle journée d’actions des droits des femmes. Je terminerai en souhaitant à toutes les femmes des quatre coins  du monde amour, bonheur, passion et force.

10 – Naima El Msafar, entrepreneur, membre du collectif des femmes des Garennes (CDFG)

Mère de trois enfants, Naima  El Msafar est une entrepreneuse membre du collectif des femmes des Garennes qu’elle a intégré en 2017. Elle s’est investie au fur et à mesure de années. Cela lui a permis de prendre de l’assurance et de la confiance. Sans emploi, elle a rencontré l’association Générations Solidaires où elle a pu bénéficier du dispositif « couture en insertion ». Aujourd’hui auto-entrepreneur, elle commercialise (vente-location) du prêt-à-porter oriental. Naima est considérée par le CDFG comme une femme battante et volontaire.

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