La Coupe du Monde Féminine posera ses bagages sur le sol français
La Coupe du Monde Féminine posera ses bagages sur le sol français
Dans moins d’un an, la Coupe du Monde Féminine posera ses bagages sur le sol français, le temps d’un mois de compétition entre le 7 juin et le 7 juillet 2019. De quoi promouvoir le foot féminin en France et pourquoi pas réaliser le doublé après les Bleus en Russie, en juillet dernier.
Nul doute que la Fédération Française de Football rêve de ce doublé. Quelques semaines après la victoire de la bande de Didier Deschamps en Russie, et cette fameuse épopée russe, Noël Le Graët nourrit désormais d’autres ambitions : la Coupe du Monde Féminine. Les Bleues, qui disposent d’un joli vivier de jeunes talents, n’ont pas encore remporté la plus prestigieuse des compétitions. Avec Corinne Diacre à la tête de la formation, les Françaises ont donc de grands projets, notamment avec une victoire à domicile, le 7 juillet 2019 à Lyon au Parc OL, lieu de la finale.
Alors que Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes accueilleront la compétition, les Françaises préparent déjà l’évènement avec une batterie de matchs amicaux. Et les coéquipières de Sakina Karchaoui, Wendy Renard, Eugénie Le Sommer et toutes les autres se placent comme des favorites au titre final !
Le Président de la FFF Noël Le Graët ne cache d’ailleurs pas sa joie d’accueillir ce très grand évènement : « Dans moins d’un an et demi, la France va accueillir la plus grande compétition internationale de football féminin. (…) L’ensemble du football amateur – les ligues, les districts, les clubs – est déjà mobilisé et je suis persuadé qu’il sera à la hauteur de cet événement majeur qui promet d’être une grande fête populaire », explique-t-il au site de la FIFA.
Si les cadors du foot féminin seront là, à l’image des États-Unis, du Japon et de l’Allemagne, la France est la deuxième favorite des Bookmakers, juste après les États-Unis. D’après le tableau proposé par Sport Bwin, une victoire américaine est cotée à 3,70, alors qu’une victoire finale tricolore est à 4,60. Juste derrière les Bleues, deux nations outsiders : l’Allemagne (cote à 4,75) et le Japon (9,75). Le Brésil de Marta est loin derrière puisque la cote d’une victoire auriverde est à 18,50.
Mais les Françaises arriveront elles à être à la hauteur de l’évènement ? Corinne Diacre, le sélectionneur, ne perd pas espoir de voir ses filles imiter les ainés, vainqueurs du Mondial le 13 juillet dernier, comme elle l’explique au Parisien: « Le titre des Bleus ? Il y a des choses dont il va falloir s’inspirer, mais il ne faudra pas vouloir copier, et rester nous-mêmes. Il y a plein de différences entre les deux équipes. S’il y a une similitude, c’est l’amalgame entre la jeunesse et quelques cadres. (…). Ça me semble difficile de ne pas l’évoquer. Mais il ne faut pas pousser les comparaisons trop loin car on a chacun nos spécificités. Ni trop regarder le passé. Nous, on doit avancer. Seulement, si on avait encore quelques doutes, il faut les évacuer et se dire : s’ils l’ont fait, pourquoi pas nous ? ».
Voilà tout l’enjeu de Diacre, qui a encore un peu moins de 10 mois pour préparer au mieux son groupe.