Aboubakry N’diaye – Publié le 02.03.2022, 11h25
Selon l’AFP, cinq policiers ont récemment été mis en examen pour « faux et usage de faux » dans l’affaire du jeune homme ayant eu les mains brûlées dans un fourgon de police à Mantes-La-Jolie en 2017.
Le délit de « faux et usage de faux » devient un crime passible de la cour d’assises lorsqu’il est perpétré par une personne dépositaire de l’autorité publique. Ces cinq policiers avaient déjà été mis en examen pour blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à trois mois. Confrontés à la victime, ils sont soupçonnés d’avoir produit un faux procès-verbal et d’avoir fait de fausses déclarations.
Il a depuis subi deux greffes de peau et une ITT supérieure à trois mois lui a été prescrite. Il est « actuellement à 80% handicapé », selon Me Calvin Job, avocat du trentenaire. « Ce qui a provoqué des blessures, c’est pas les collègues, c’est le fait que le camion soit mal équipé, il lui manquait une grille de protection », a indique à l’AFP Julien Le Cam, représentant du syndicat Alliance dans les Yvelines.
Le 7 novembre 2017, un jeune homme de 27 ans avait été interpellé pour un contrôle d’identité rue Broussais au Val Fourré à Mantes-la-Jolie. Il est ressorti du commissariat de Mantes-la-Jolie les mains gravement brûlées (deuxième et troisième degrés) du fourgon de police.
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