Vie locale

Mantes-la-Jolie : les ambassadeurs de l’année honorés

A.N – Publié le 13.11.2015, 21h50

Ils œuvrent dans le domaine social, sportif, culturel ou associatif et privilégient toujours l’intérêt général. Michel Bonnouvrier, Pascale Watrin et David Beautier ont, la semaine dernière, été nommés par le maire LR Michel Vialay ambassadeurs mantais de l’année 2015 pour leurs actions quotidiennes sur la commune.

La distinction d’ambassadeur d’honneur a été décernée à Roger Clérisse âgé de 106 ans. Ci-dessous leurs présentations.

Pascale Watrin

Présidente de la Note rose, cette Mantaise utilise toute son énergie pour sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein. Cette professionnelle du tourisme, polyglotte (elle parle couramment cinq langues), menait une carrière épanouissante, allant de la Grèce aux Baléares en passant par sa ville natale, où elle fut commerciale chez Giraux voyages.

Mais en 2003, elle est atteinte d’une maladie génétique rare, puis d’un cancer du sein en 2007. Dès 2010, la vie quotidienne reprend ses droits. Pascale Watrin fonde à la fin 2013, la Note Rose, titre de la newsletter qu’elle rédigeait jusqu’ici. Elle organise le Printemps de la femme au Cac Georges Brassens ou des événements dans le cadre d’Octobre rose, dont l’originalité et l’aspect fédérateur surprennent tout le monde. Enfin, elle a été élue il y a peu présidente du Cac Georges Brassens, qu’elle fréquente déjà assidûment depuis de nombreuses années.

Michel Bonnouvrier

Le président du Lafayette maquette club est un passionné de modèles réduits et organise le Salon de la maquette. Mais la semaine, il répare les plus gros avions de ligne au monde. Fils d’un maçon-coffreur, il s’évade enfant en se racontant les exploits des pionniers de l’aviation et de leurs mythiques oiseaux métalliques. Le rêve s’est pourtant transformé en réalité.

Après plusieurs années passées à l’armée, Michel Bonnouvrier arrive à la base aérienne des Mureaux, sur la chaîne de montage des hélicoptères super-puma. Par la suite, plusieurs compagnies feront appel à ses qualités de mécanicien hors pairs. Aujourd’hui, il est technicien de structures aéronautiques au sein du groupe Air France. Son équipe et lui vérifient, réparent, contrôlent les avions de la compagnie, du plus petit jusqu’à l’A380.

De retour à Mantes-la-Jolie, il aime à retrouver « sa bande de copains » du Lafayette Maquette Club pour construire des porte-avions de 4m de long, avec un sens du détail et de la précision rarement observé.

David Beautier

Le nouveau président de l’association des commerçants Cœur de Mantes est un boucher de tradition, comme l’était son père. Il croit en la complémentarité des modes de commerce et surtout en l’avenir du centre-ville de Mantes-la-Jolie. David Beautier est d’abord un personnage, dont le bagout fait tout de suite mouche.

Une « grande gueule » qui a le contact humain facile et l’énergie nécessaire pour déplacer des montagnes. Dans sa boutique de Magnanville comme sous le marché couvert de Mantes-la-Jolie, il propose de la viande provenant en ligne directe de producteurs de la région de Rodez. Dans la lignée des regrettés Pierre Maillet et Didier Villette, il ne craint pas de cumuler les activités, souvent chronophages, pour promouvoir une viande de qualité et désormais le commerce de proximité.

Quand le bureau de Cœur de Mantes lui a proposé de prendre les rênes de l’association des commerçants mantais, il n’a pu refuser. « Être président n’est pas qu’un titre honorifique », insiste David Beautier. Il veut diriger l’association comme une entreprise et par conséquent obtenir des résultats concrets. Il fourmille d’idées pour développer le marché et par effet entrainant, le Centre-ville tout entier. « Les commerçants sont des professions libérales, ils font ce qu’ils veulent. Mais ils doivent se regarder eux-mêmes et s’adapter avant de se plaindre. »

Roger Clérisse, amabassadeur d’honneur

Roger Clérisse est né le 12 février 1909. Arrivé à Mantes-la-Jolie à l’âge d’1 an, il y est resté et a vu la Ville évoluer au fil des décennies. Ce réparateur de récepteurs TV, radio et d’antennes a passé du temps sur les toits de la région. Et si son nom vous dit quelque chose, c’est que son père, Henri Clérisse, qui était architecte, l’a donné à la résidence pour personnes âgées, la fameuse résidence Henri-Clérisse, située d’ailleurs en centre-ville dans la rue du même nom.

Roger Clérisse a connu la destruction de la ville après les bombardements de la seconde Guerre Mondiale. Sans enfant et passionné d’opéra, il s’est également intéressé à l’histoire locale. « J’ai écrit des ouvrages sur Mantes-la-Jolie et ses environs », a confié Roger Clérisse au Parisien.

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