Aboubakry N’diaye – Publié le 12.04.2019, 20h35
Plus d’une centaine d’habitants d’un village peul du Mali ont été tués le 23 mars dernier par des membres présumés de groupes de chasseurs dogons, près de la frontière avec le Burkina Faso, en pleine visite du Conseil de sécurité de l’ONU dans un Sahel en proie à la menace jihadiste.
Depuis l’apparition il y a quatre ans dans le centre du Mali du groupe jihadiste du prédicateur Amadou Koufa, recrutant prioritairement parmi les Peuls, traditionnellement éleveurs, les affrontements se multiplient entre cette communauté et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l’agriculture, qui ont créé leurs propres «groupes d’autodéfense» . Ces violences ont coûté la vie à plus de 500 civils en 2018, selon l’ONU.
L’association Tabital Pulaagu 78 organise un rassemblement ce samedi sur la dalle commerciale du Val Fourré à Mantes-la-Jolie à partir de 14 heures.
« Nous invitons toutes les personnes soucieuses de la paix et du respect de la vie humaine de se joindre à nous pour dénoncer le génocide en cours dans cette partie de l’Afrique en proie au terrorisme depuis la destruction de l’état lybien » a indiqué l’association Tabital Pulaagu 78 dans un communiqué.
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