Aboubakry N’diaye – Publié le 21.11.2017, 20h30
Tous les footballeurs du dimanche qui ont déjà joué sur un terrain synthétique connaissent très bien ces petites billes noires. Elles s’infiltrent partout, dans les chaussures, les chaussettes. Elles collent aussi à la peau quand il pleut ou qu’il fait chaud.
Dans son numéro de novembre, le magazine So Foot publie une excellente enquête sur les terrains synthétiques : les granulés noirs, fruits de la décomposition des cadavres d’environ 23.000 pneus, contiendraient 190 substances cancérogènes.
L’enquête s’appuie sur une étrange coïncidence, des gardiennes de but américaines souffrant de lymphomes non hodgkinien ainsi que des recherches effectuées aux Pays-Bas ou encore aux États-Unis, où ont été menées plusieurs class actions contre des fabricants de pelouse artificielle.
En France, on compte 2.590 terrains synthétiques à onze contre onze et 427 terrains réduits selon les chiffres de la Fédération française de football.
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