Aboubakry N’diaye – Publié le 14.11.2020, 14h46
À l’initiative de Raphaël Cognet, Maire de Mantes-la-Jolie, une réunion thématique du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance s’est tenue ce vendredi 13 novembre à l’Hôtel de Ville. Au centre des discussions, la question de la prise en charge pluridisciplinaire des Sans Domicile Fixe en Centre-ville.
À Mantes-la-Jolie, des associations d’entraide effectuent sur le terrain un important travail d’accompagnement des Sans Domicile Fixe. Mais l’augmentation du nombre de sans-abri, la crise de l’hébergement d’urgence et l’accès limité au logement pérenne rendent leur prise en charge insuffisante et nous obligent à proposer d’autres dispositifs d’accompagnements de ces populations.
Des riverains et commerçants ont manifesté à plusieurs reprises leur inquiétude sur le comportement parfois dangereux de certains marginaux en Centre-ville.
C’est pourquoi Raphaël Cognet, Maire de Mantes-la-Jolie, a décidé de convoquer une réunion thématique du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) qui s’est tenue ce vendredi 13 novembre à l’Hôtel de Ville en présence notamment du Sous-préfet, Gérard Derouin, du commissaire de Police, Christophe Cordier, mais aussi des associations et du Président de Cœur de Mantes, Arnaud Léonard, du Pôle de Psychiatrie de l’Hôpital François-Quesnay, etc. Objectif : présenter un diagnostic de la situation, coordonner l’ensemble des acteurs et envisager des solutions pérennes.
« C’est une question complexe car à la frontière entre le social et la santé, l’ordre public et l’efficacité de l’action publique », constate Raphaël Cognet.
En juin dernier, le Maire a confié à Amadou Daff, son adjoint à l’urgence sociale et Anne-Marie Benoit-Musset, conseillère municipale, la mission d’un audit complet sur ce sujet. Les deux élus ont effectué des maraudes, rencontré une trentaine d’acteurs locaux et ont comparé les actions mises en œuvre dans d’autres communes françaises.
Trois axes de travail ont ainsi été présentés au CLSPD :
1- La réunion, dans les tous prochains jours, des associations caritatives qui distribuent l’aide alimentaire au quotidien pour réorganiser et rationaliser leur action sur le terrain en prenant en compte les mesures barrières obligatoires dans le cadre de la Covid-19.
2- L’organisation d’une coordination de tous les acteurs sur un plan social, sanitaire et sécuritaire.
3- Le choix d’un opérateur national qui permettra un accompagnement et un suivi professionnels et rigoureux de ces populations.
D’autres pistes de réflexion ont été envisagées avec la distribution d’un questionnaire, la recherche d’un local lieu de stockage de l’aide alimentaire associative, mais aussi une prise en charge spécialisée en lien avec le Pôle de Psychiatrie de l’Hôpital François-Quesnay.
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